Paroles d'amis

 

En 1986 produisant ou co- produisant des expositions d’art contemporain à la Maison de la Culture de Bourges, j’avais la chance d’être conseillée par Marie-Odile Briot. Elle faisait référence dans le monde de l’art ayant fondé avec Pierre Gaudibert l’ARC, la section contemporaine au musée d’art moderne de Paris. Donc cette éminente professionnelle me proposa de monter une rétrospective de l’œuvre de Zwy Milhstein, artiste expressionniste de l’Est. Je me souviens fort bien de son commentaire: » Zwy comptera autant que Chagall ». Elle ignorait qu’elle allait disparaître jeune encore sans pouvoir vérifier sa prédiction. L’exposition en 1997 fut magistrale et depuis lors je reste attentive à la création de cet artiste polymorphe. Graveur exceptionnel ayant adopté sans coup férir les nouvelles technologies, sculpteur à ses heures, magiciens de formes en papier comme ses grands avions partis aux États Unis après l’exposition en hommage au cinéaste italien.

Quand je dirigeais l’Institut culturel français de Transylvanie en Roumanie, les premières rencontres européennes furent illustrées par sa grande œuvre   » l’enlèvement d’Europe ». L’artiste  réalisa également une performance et une exposition aux Beaux Arts de Cluj- Napoca.

Christiane Botbol

Zwy Milshtein est le Woody Allen de la peinture. Il parvient à insuffler de l’espoir au cœur du chaos. Il rend le quotidien poétique et touchant. Des œufs au plat, des poireaux volants prennent une dimension épique ! Il y a de la magie dans son regard. Son âme d’enfant enchante chacune de ses oeuvres.

Claire Corcia

Galeriste

… rencontrer le travail de Zwy c’est aller vers le labeur du temps qui nous forge à la patience et à l’amour. Ce temps trop passé, imparfait, que nous avons par trop souvent défait et perdu, qui détient notre avenir…Il nous aide à rejoindre les couleurs étranges de nos rêves oubliés , latents et subtils ; en ces toiles il nous dévisage jusqu’au fond de nos pupilles éclatées, en ces voiles immenses il nous souffle la bonté du regard retrouvé…

Patrice Charavel

Directeur du Musée des Moulages Lyon

Quand Milshtein peint « grand », il s’installe au centre de la peinture qui, débordant le champ visuel, devient la réalité qui l’entoure. Quand il travaille « petit », la concentration visuelle l’installe pareillement au centre de l’œuvre, c’est à dire toujours au cœur de lui-même.

Alin Avila

Critique d'art, commissaire d'exposition et éditeur

Un artiste est aux prises avec la totalité de l’univers et avec le labyrinthe de son incommunicable, secrète et tâtonnante expérience. D’où la tentation qu’il éprouve parfois de créer de façon hiératique et ornementale, pathétique ou érudite, triste, éperdue et sarcastique son jeu de cartes personnel, un ensemble de blessures, d’allégresses, de répits, de grimaces, d’énigmes, d’obsessions. L’aventure est arrivée à plusieurs, entre autres à Milshtein…

Roger Callois

Ecrivain, sociologue et critique littéraire

Jamais de mon souvenir ne s’effaceront les grandes effigies que vous aviez dressées sur les murs de ma galerie, de ces péchés capitaux avec leur terrible message que je ne saurais oublier. Parmi les tableaux brossés à cette époque, je revois cet enfant juif, derrière les barbelés d’un camp de la mort serrant contre lui son ourson en peluche.
Si parmi vos prédécesseurs, je ne pourrais vous comparer à aucun autre, je prendrais la liberté de vous apparenter à Goya, peintre inoubliable des abysses humains. Mais l’enfer que vous avez évoqué, en tant que graveur, est celui de notre vie quotidienne, de ses misères, de ses cauchemars, de ses angoisses et de ses crimes contre l’>Esprit, où vous rejoignez Pascin et Gross.

Katia Granoff

Galeriste et poétesse

Son inconscient est aussi riche que son imagination, son pathétisme aussi fort que ses fantasmes.

Jeanine Warnod

Critique d'art

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