Milshtein a besoin non seulement de graphismes mais de textes et de mots pour s’exprimer. Pas du texte des autres, car s’il a illustré Kafka, ce n’est pas tellement après l’avoir lu, mais après avoir constaté une vision proche de la sienne. Dans son « Microcosme » les citations ne sont pas choisies d’avance et ce n’est pas d’après elles qu’il a travaillé, mais il les a réunies ensuite, comme des références. Dans le même esprit, certaines estampes nous montrent une photographie mêlée au dessin qui est gravé sur le négatif.

Jean Adhémar